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🎤 Entretien avec Frédérique Dussaillant, rédactrice Web pour les acteurs du voyage et de la maison

Brève présentation de ce curieux format d’interview sur mon blog


Je n’ai jamais aimé les barrières, et encore moins les barrières linguistiques.

Mon désir le plus profond a toujours été d’être un pont entre la culture française et espagnole. Après plus de douze ans passés dans cette merveilleuse péninsule, en 2019 c’est le grand retour à mes racines montpelliéraines. Je prends alors conscience que je connais des gens formidables et intéressants dans chacun de ces pays et qu’il m’est arrivé plus d’une fois d’être à l’origine d’une rencontre entre deux personnes. Cela se transforme alors en l’une de mes missions : communiquer et créer des liens.

Ces discussions ont eu lieu à un moment donné et, en tant que telles, elles étaient vouées à disparaître. Mais je voulais les immortaliser ici. Comme un point de connexion entre l’Espagne et la France.

Je t’emmène avec moi ?


Pour mon deuxième entretien, j’ai décidé de discuter avec Frédérique Dussaillant. Ça coulait de source : avec Fred, ça fait bientôt deux ans que l’on partage notre vie de freelance semaine après semaine (merci Alexis Minchella et Tribu Indé!!!) et je tenais absolument à l’inviter sur mon blog.

Qui est Frédérique ? Elle est rédactrice pour les acteurs du voyage et de la maison et en quête perpétuelle de mouvement (digital nomade, of course) et de sens (Future of work). Mais je ne t’en révèle pas davantage, je te laisse la découvrir !


Hello Fred ! Déjà, merci beaucoup d’avoir accepté mon invitation. Je suis ravie de t’avoir pour mon deuxième entretien sur mon blog !

Avec plaisir !


C’est parti, je vais te poser les questions.

Imagine que tu te retrouves face à face avec une petite fille de 10 ans. Elle te demande qui tu es et quel est ton métier. Que lui répondrais-tu ?

Wahou. Pas facile l’exercice ! Je leur dirais que je joue avec les mots, que j’écris pour les pages internet qu’elle consulte.


Pourquoi as-tu choisi la rédaction web ?

La rédaction, l’écriture ont toujours fait partie de ma vie depuis que je suis petite dans le sens où j’adorais à l’école tout ce qui était rédaction, commentaires de textes. Je prenais toujours plaisir à écrire pour les dissertations et dans ma chambre, j’avais tendance à écrire de petites histoires. Voilà, tout simplement, ça fait partie de moi. Et après en grandissant, j’ai été intéressée par le métier des relations presse et il y avait une grosse part d’écriture : les communiqués de presse pour les journalistes. Et inconsciemment je pense, lorsque j’ai voulu me mettre à mon compte pour équilibrer ma vie pro et perso par rapport au voyage, la rédaction est venue tout de suite. Je ne me suis pas posé vraiment de questions par rapport à ça, je me suis dit : “Rédactrice, oui, c’est ça.”


Pourquoi as-tu décidé d’être freelance ? Qu’est-ce qui te plaît le plus dans cette façon de travailler ?

Je me suis lancée en freelance pour adapter mon travail à mon mode de vie. J’étais salariée et je me voyais salariée toute ma vie. Sauf que j’ai commencé à voyager et ça a bousculé tous mes concepts et mes principes. J’ai tellement adoré le voyage que j’ai préféré privilégier cette vie-là et ça ne correspondait malheureusement pas à un job salarié comme moi je l’imaginais, en tous cas en France. Du coup, petit à petit, j’ai commencé à regarder du côté de l’entreprenariat. C’est en voyageant tout simplement qu’on m’a donné cette idée :  je voyais des digitals nomades, donc forcément… C’était surtout des graphistes d’ailleurs. Je leur posais vraiment pleins de questions et du coup ça supposait l’entreprenariat, me mettre à mon compte. Donc j’ai fait beaucoup de recherches par rapport à ça et je me suis dit :  “Je tente, on verra bien. Parce que si je ne tente pas, je pense que je le regretterai.” Je ne me voyais pas me renfermer en France dans un travail quotidien tel que je l’avais connu.


OK, et justement, qu’est-ce qui te plait le plus dans cette façon de travailler maintenant que tu l’as expérimentée. Ça fait combien de temps que tu es à ton compte ? Qu’est ce qui te plait le plus dans cette vie de digital nomade d’ailleurs ?

Ça fait trois ans du coup que je suis à mon compte. Mais il y a eu un an et demi de COVID entre temps où je n’ai presque pas voyagé. Ce qui me plait le plus, c’est que je peux travailler d’où je veux. Je peux être chez moi et me poser pendant six mois mais si le lendemain j’ai envie de partir, je pars. J’ai souvent fait ça : j’étais en France mais je partais tous les mois ou tous les deux mois chez mon père qui habite dans le sud de la France. Ça me permettait de profiter de ma famille mais de travailler en même temps.


Oui, là par exemple, au moment où on réalise cette interview, tu es en Italie, il faut quand même le préciser  !

Oui effectivement, ça fait un mois que je suis en Italie et que je voyage et j’ai fait le nord de l’Italie, là je suis à Naples. Petite exclu, normalement dans trois jours je pars en Espagne.


OK!!! Trop cool !

Oui, ça me permet vraiment de bouger et de travailler d’où je veux.


OK, maintenant on va partir sur la partie moins positive. Quelle est la partie qui te plaît le moins dans le travail de freelance ? Ce qui te fait parfois te demander si tu ne devrais pas passer de l’autre côté (oui, du côté de ceux qui ont un CDD/CDI).

L’instabilité en général : elle peut être financière mais aussi pour les missions clients, le fait de toujours devoir affiner ton positionnement ou ta communication. Il faut toujours tester et être dans l’action. Et pour moi, c’est cette incertitude qui est très fatigante parce que j’ai tendance à tout remettre en doute assez facilement. Du coup, il y a beaucoup de questions quotidiennes. Et je pense que si je n’étais pas bien entourée, pas bien épaulée, je pense que j’aurais déjà craqué. Donc petit moment émotion…Merci à toi Julie parce que en tant que partenaire de responsabilité (cf le Bootcamp Tribu Indé, 2021), pour moi tu es vraiment devenue une collègue et bien plus aujourd’hui, une amie. Donc voilà, c’est vraiment cet entourage qui me permet de prendre du recul sur cette instabilité.


OK, une autre petite question : si tu avais l’opportunité de parler à la Fred d’il y a 10 ans, que lui dirais-tu ?

Wahou. J’avais 22 ans, j’étais encore en master. Je pense que je me dirais de ne pas m’enfermer dans ce que j’ai connu, dans les concepts où les principes que je connaissais. Par exemple, le salariat, je ne connaissais que ça et pour moi c’était tout tracé. Peut être d’explorer aussi les choses qui ne m’intéressent pas tout de suite à première vue. Je pense que c’est ça que je me dirais.


OK!  Petite question facile et rigolote : quel est ton mot préféré ? Pourquoi ? Qu’évoque-t-il pour toi ?

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est le mot :”chouette”. J’adore la sonorité, le fait qu’il soit court, ça sonne bien, je sais pas, le son “ch”, tout ! Il y a cette vibe de : “chouette!”


OK, on est d’accord, c’est chouette, le synonyme de sympa ?

Oui oui, pas l’animal. Oui, c’est vraiment ce mot qui m’évoque aussi la joie, le fait d’être content, le sourire aussi je pense. C’est le mot qui m’est venu en premier.


Sympa ! OK, cool ! Qu’est-ce qui te remplit d’énergie ? Ce qui te motive et fait ressortir le meilleur de toi-même.

Au niveau du travail ou du perso ?


Ça peut être ce que tu veux. Qu’est-ce qui en général te remplit d’énergie. Parce que je pense que c’est imbriqué nous par rapport à notre boulot.

Moi, ça va être tout de suite les grands espaces et le soleil. Prendre le soleil, c’est quelque chose de très important pour moi. Tout de suite je me sens bien, la lumière naturelle me fait du bien. Prendre dix minutes et aller marcher, c’est ce qui me permet généralement de recharger les batteries. Et après, rencontrer et parler avec de nouvelles personnes. Encore mieux quand c’est des cultures différentes parce que les différences ça amène à la curiosité, à continuer à parler et à découvrir de nouvelles choses


Cool, trop bien. Petite question très légère : que dois-tu absolument avoir sur ton bureau quand tu bosses? Alors, c’est peut-être pas forcément un bureau d’ailleurs !

Un stylo. Quand j’ai une idée il faut que ça soit noté et vraiment à la main. Pourtant j’ai mon ordi mais la main est très importante. Sentir la sensation d’écrire, c’est quelque chose me plait et je retiens mieux aussi les idées ou ce que j’ai voulu transmettre avec un stylo et sur un papier.


OK! Dernière question : quelque chose que tu aimerais partager avec ton futur toi ?

Mais c’est philosophique ! OK, ça peut être n’importe quoi ?


Oui oui.

C’est un conseil que je me donnerais ?


Ça peut être ça. En fait, ça dépend de comment tu vas le prendre toi. Ça peut être un conseil, une note humoristique.

Alors, ce qui me vient à la tête, c’est d’être reconnaissante, de juste regarder le chemin parcouru, de souffler et de me dire : “OK, c’est bien, tu peux être fière de toi. Il y a eu des embûches, des obstacles, mais tu as su rebondir, tu as su y faire face et du moment que tu es bien dans tes baskets, dans ta vie, dans ce que tu veux en fait, c’est OK”.


Ok, super !

Est-ce que tu aurais quelque chose Ă  rajouter en conclusion ?

Non, c’était ma première interview. Donc merci à toi !


Merci à toi de t’être prêtée au jeu !



Si tu souhaites apprendre à mieux connaître Frédérique, tu peux découvrir son profil LinkedIn et Insta ou visiter le site Web de son side project Au Bercail.


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