Ode aux enfants et à la parentalité
Lorsque l’on a des enfants, nos amis nous disent que nous nous plaignons souvent, parfois trop à leur goût, et cela ne leur donne pas vraiment envie de se reproduire à leur tour. Moi-même, je m’entends râler : “Où est passé mon temps ?”,”Dormir, ça veut dire quoi dormir ?”,” Finir une conversation, oh doux rêve !”
Bref, tu l’auras compris, quand on est parents, on gémit, on a des cernes, on râle, on se lamente. Pauvres de nous !
Vraiment ? Est-ce si terrible d’être parents ?
Là, je te laisse un petit espace à la réflexion. Je te laisse cogiter.
C’est fait ? Je t’écoute.
Je le savais bien, j’entends ta réponse : “Si c’était si terrible que ça, les gens n’en feraient pas un deuxième.” (Et un troisième parfois. Si si , je te jure).
Alors, comme moi aussi je me plains bien trop souvent, j’ai décidé d’écrire une ode aux enfants et à la parentalité.
Peu importe que tu sois un homme, une femme, que tu aies des enfants ou pas. Ce texte est pour eux, pour elles, pour ceux qui sont nés, ceux qui furent et ceux qui viendront remplir nos cœurs, remplir nos vies, sur la pointe des pieds.
Bisous papillons, bisous baveux, bisous d’esquimaux, câlins infinis.
Guerre de chatouilles, éclats de rires.
Vos petites mains qui s’accrochent à nos doigts et trop vite nous lâchent.
Connaître la peur, la dépendance et tout donner, faire de son mieux.
Apprendre et grandir à vos côtés.
Se sentir petite, si fragile, accablée de tant de responsabilité. Et à la fois devenir la plus forte, devenir lionne, pour vous protéger.
Accepter cette part de fragilité, accepter de tout donner, de s’ouvrir au monde, à vous.
Et voir fleurir dans vos regards le plus beau cadeau qui soit : l’amour qui soigne, l’amour qui calme, l’amour infini. L’amour, tout court.